Vous aimez les chiffres, les plans de bâtiments et les défis techniques ? Vous cherchez un métier à la croisée de la rigueur budgétaire et de la réalité du terrain ? Vous pouvez postuler à une offre d’emploi d’économiste de la construction, acteur important du secteur du BTP. Missions, formations, salaires : découvrez notre fiche métier d’économiste de la construction pour tout savoir sur cette profession !
Véritable chef d’orchestre technique et financier, l’économiste de la construction intervient à chaque étape d’un projet de bâtiment, depuis l’étude de faisabilité jusqu’à la livraison du chantier. Sa mission principale : s’assurer de la viabilité économique d’un ouvrage tout en respectant les contraintes techniques, réglementaires, budgétaires et environnementales.
À partir du dossier technique et d’outils de modélisation, l’économiste du bâtiment évalue donc le coût global d’une construction ou d’une rénovation, poste par poste :
Il doit alors établir un budget prévisionnel précis, rédiger le cahier des charges technique, choisir les procédés adaptés, voire proposer des alternatives en cas de contraintes budgétaires.
Pour devenir un excellent économiste du BTP, maîtriser les chiffres ne suffit pas ! Voici donc quelques compétences et qualités qui font toute la différence :
Comme toute profession, l’activité d’économiste du bâtiment présente bien sûr des avantages et des limites à connaître avant de se lancer :
Avantages :
Inconvénients :
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Le métier d’économiste de la construction est accessible dès bac +2. Ensuite, les opportunités évoluent et se diversifient avec plusieurs options d’études supérieures.
Vous n’avez pas envie de faire de longues études ? Optez pour des formations courtes afin d’entrer rapidement dans le métier :
Si vous le désirez, vous pouvez ensuite poursuivre votre formation d’économiste de la construction sur un cursus en 3 ans pour approfondir vos compétences techniques/économiques :
Si vous avez pour objectif d’accéder à des fonctions plus avancées de pilotage de projet, de maîtrise d’œuvre ou encore de conseil, il vous faudra absolument un master ou diplôme d’ingénieur en économiste de la construction :
Il est aussi tout à fait possible de suivre une formation à distance pour se préparer au métier d’économiste de la construction, un avantage si vous êtes en reconversion professionnelle ou actuellement en activité dans un autre secteur du BTP !
Plusieurs organismes proposent alors des cursus à distance, du niveau bac +2 au bac +5 :
Vous désirez avoir une première expérience professionnelle concrète ? La formation d’économiste de la construction en alternance est accessible dès le niveau bac +2. Pensez donc à consulter les offres des CFA, des universités et des écoles spécialisées dès la fin du lycée.
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Les règles de construction ne cessent de se complexifier, surtout à cause des nouvelles exigences énergétiques et environnementales. L’économiste de la construction est donc devenu un maillon essentiel des projets modernes, ce qui est une très bonne nouvelle pour trouver un emploi !
L’économiste de la construction peut être salarié d’une entreprise de BTP, où il intervient principalement dans les services d’études de prix pour répondre aux appels d’offres. En effet, lorsqu’aucun service interne n’est prévu, ce travail est confié à des bureaux d’études spécialisés ou à des agences d’architecture.
Le métier d’économiste de la construction peut également s’exercer dans la fonction publique : quelques postes existent dans les collectivités territoriales, les organismes de logement social, les préfectures ou encore certains ministères. À noter qu’il faut au préalable réussir un concours administratif, lui-même soumis à des conditions de diplôme.
Si vous avez l’âme entrepreneuriale, il est enfin possible de devenir économiste de la construction indépendant : vous avez l’opportunité de travailler en freelance ou comme consultant auprès de différents clients (particuliers, architectes, entreprises du BTP ou collectivités).
Le point fort de cette spécialisation, c’est que vous pouvez trouver un emploi d’économiste de la construction partout en France, surtout si vous vous concentrez sur les petits cabinets (souvent composés de moins de 10 salariés). Avec l’expérience, vous aurez ensuite l’opportunité d’accéder à des projets plus complexes ou de prendre des responsabilités managériales grâce à des fonctions comme directeur technique/de travaux, ingénieur méthodes ou encore ingénieur commercial.
La grille de salaire de la convention collective économiste de la construction définit des salaires minimums pour 2025 (ce sont des salaires bruts mensuels pour un temps complet) :
Niveau / Statut | Hors Île‑de‑France | Île‑de‑France | |
ETAM | A1 | 1 855,63 € | 1 935,38 € |
A2 | 2 006,15 € | 2 136,45 € | |
B | 2 276,02 € | 2 392,28 € | |
C | 2 517,49 € | 2 643,81 € | |
D | 2 859,56 € | 3 000,42 € | |
E | 3 111,09 € | 3 276,54 € | |
F | 3 445,34 € | 3 636,50 € | |
Cadres | G | 3 925,82 € | 4 037,03 € |
H | 3 974,56 € | 4 238,35 € | |
I | 4 691,99 € | 4 950,26 € |
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Que vous visiez une formation à l’AFPA d’économiste de la construction, un cursus en alternance ou un master en génie civil, c’est le moment idéal pour vous lancer et construire votre avenir ! Et le métier d’économiste de la construction coche toutes les cases : formation accessible, missions variées, terrain + bureau et salaires attractifs avec de vraies possibilités d’évolution.