Précision millimétrée, vie de chantier et plans en 3D : le métier de géomètre-topographe a de quoi séduire les esprits les plus curieux et les amateurs de terrain. Mais que fait un géomètre exactement ? Géomètre-topographe, quels avantages et inconvénients à cette profession ? Quelle formation de géomètre-topographe faire ? Quel est le salaire d’un géomètre débutant ? Nous répondons à toutes vos questions dans cette fiche métier !
Entre relevés de terrain et conception de plans numériques, le métier de géographe-topographe mêle pratique de terrain et travail d’analyse.
Le géomètre-topographe est un spécialiste de la mesure et de la représentation des terrains. À l’aide d’appareils de précision (théodolite, tachéomètre, GPS), il réalise des relevés topographiques qui permettent ensuite de dresser des plans détaillés du sol, avec tous ses éléments visibles (arbres, bâtiments, réseaux, reliefs, etc.).
Mais ces relevés ne servent pas seulement à créer des plans et des cartes à différentes échelles. Ils interviennent également pour :
Le géomètre-topographe est aussi sollicité pour la gestion de projets d’aménagement : rédaction du cahier des charges, coordination de chantier, suivi de conformité. Selon son niveau d’expertise, il peut encadrer une équipe ou se spécialiser dans des domaines comme le foncier, la copropriété ou la détection de réseaux.
Le métier de géomètre-topographe se décline en plusieurs niveaux de responsabilités :
Le géomètre-topographe travaille au millimètre près. Il doit donc avoir l’œil affûté pour repérer chaque détail du terrain (relief, volumes, altitudes), mais aussi une excellente perception de l’espace et une rigueur sans faille. Il faut savoir qu’une simple erreur peut avoir des conséquences coûteuses : c’est un métier où minutie et exactitude sont indispensables !
Le géomètre-expert combine des compétences mathématiques, juridiques (cadastre, droit foncier) et informatiques. Il utilise des logiciels spécialisés (CAO, DAO, 3D, SIG, images satellites) pour analyser les données, mais aussi produire des plans lisibles et interprétables par tous les acteurs du projet (clients, collectivités, copropriétés, entreprises du BTP, etc.).
Le quotidien du géomètre-topographe demande une bonne condition physique et une vraie flexibilité. Vous devez être capable de passer rapidement du terrain au bureau et de collaborer efficacement avec des interlocuteurs très variés (architectes, promoteurs, particuliers, etc.).
Avec plus de 1 100 cabinets recensés en France en 2023 et un chiffre d’affaires atteignant 963 millions d’euros en 2022, la profession de géomètre repose sur des bases solides. Une stabilité confirmée par le Conseil de l’Ordre des Géomètres-Experts !
Au niveau des avantages de cette profession, commençons par le fait qu’aucun chantier ne ressemble au précédent. Il y a une grande diversité de missions et la filière est en constante évolution : on observe une excellente dynamique d’emploi, avec des besoins qui se maintiennent (voire progressent !).
Toutefois, les conditions de travail sont aussi exigeantes : il faut souvent travailler en extérieur et faire face aux aléas climatiques. Et dans la mesure où le géomètre-topographe intervient sur des sites parfois difficiles d’accès et se déplace régulièrement, une bonne endurance physique est obligatoire.
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Le métier est accessible grâce à plusieurs niveaux d’études de géomètre : technicien, technicien supérieur ou ingénieur géomètre-expert.
Le premier niveau de formation de géomètre se situe au Bac+2 et mène aux postes de géomètre-topographe en bureau d’études, cabinet ou entreprise de BTP :
Si vous désirez continuer vos études, vous pouvez poursuivre avec les licences professionnelles :
Trois grandes écoles permettent d’obtenir un diplôme d’ingénieur-topographe reconnu pour exercer la profession de géomètre-expert :
Il est aussi possible d’accéder au titre d’ingénieur-géomètre via la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). Cette démarche, ouverte dès 1 an d’expérience dans le domaine, vous permet de faire reconnaître officiellement les compétences de vos expériences professionnelles précédentes.
Pour devenir géomètre-expert, deux diplômes sont requis : le titre d’ingénieur géomètre ou le diplôme de géomètre-expert foncier DPLG. Ces titres sont obligatoires pour exercer à titre libéral et intégrer l’Ordre des géomètres-experts.
Une formation en topographie peut aussi tout à fait se faire à distance ! Ainsi, certaines écoles et organismes spécialisés proposent des formations en ligne ou hybrides (parfois en alternance) pour préparer un titre professionnel, un BTS ou suivre des modules spécifiques de DAO, topographie ou géomatique.
Ces parcours sont particulièrement adaptés aux :
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En début de carrière, le salaire d’un géomètre-topographe se situe entre 1 800 € et 2 000 € bruts par mois, soit un salaire net mensuel autour de 1 400 à 1 560 €. Pour un poste de niveau ingénieur, la rémunération démarre autour de 2 300 € bruts mensuels. En moyenne, le salaire mensuel brut se situe entre 2 200 € et 2 500 €.
À noter que le salaire du géomètre dépend de plusieurs facteurs :
Quant au géomètre indépendant, il fixe lui-même ses tarifs : il peut prétendre à des revenus plus élevés, mais sans les garanties d’un salaire fixe.
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Les géomètres-topographes exercent le plus souvent dans : des cabinets de géomètres-experts, des bureaux d’études ou des entreprises de travaux publics (BTP, sociétés d’autoroutes, industrie pétrolière ou minière). Certains interviennent aussi à l’international, notamment sur des projets industriels complexes (implantation de machines, contrôle d’installations, etc.).
Ils peuvent intégrer les services du cadastre, l’IGN, les collectivités territoriales ou encore les DDT (Directions Départementales des Territoires), où ils interviennent sur des projets d’aménagement et de gestion foncière. Comme vous pouvez le voir, les opportunités d’emploi sont donc nombreuses et dans des secteurs variés !
Au niveau des évolutions de carrière, le géomètre peut accéder à la profession libérale de géomètre-expert DPLG (inscrite à l’Ordre des géomètres-experts) avec une formation complémentaire en droit et après un stage de 2 ans en cabinet. Il peut alors diriger son propre cabinet, réaliser des expertises foncières et participer à l’élaboration de documents d’urbanisme (POS, PLU, etc.).
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Si vous cherchez un métier qui combine technique et mobilité, le métier de géomètre-topographe coche donc toutes les cases ! Accessible dès le bac pro, c’est une profession porteuse, avec de nombreuses opportunités d’emploi et d’évolutions en 2025.